Les pays qui favorisent l'entrepreneuriat féminin
Nouveauté : un classement mondial met en lumière les conditions incitatives de différents pays à travers le monde pour soutenir l’entrepreneuriat féminin. Sans grande surprise, ce sont les États-Unis qui arrivent en tête de ce classement, avec les 8 millions d’entreprises créées et gérées par des femmes. Le Canada n’y figure pas.
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Lancé à Istanbul au début du mois au quatrième rendez-vous annuel du Dell Women Entrepreneurs Network (DWEN), cet index, le Gender GEDI (GEDI pour Global Entrepreneurship and Development Index), est réalisé grâce à la contribution de Dell. Il veut fournir un outil de diagnostic permettant aux pays d’aider les femmes entrepreneures à développer leurs projets. Composé de 30 indicateurs évaluant les droits juridiques, éducation, accès à la finance, par exemple, il a été établi pour 17 pays pour cette première fois. À noter que le classement GEDI existe déjà ; le GENDER-GEDI reprend justement la méthodologie utilisée pour cet index entrepreneurial mondial.
L’étude, que vous pourrez retrouver ici (en anglais seulement), mesure le développement du fort potentiel entrepreneurial féminin à traves le monde; en fonction des aspirations individuelles, des contextes commerciaux et réseaux entrepreneuriaux des pays dans lesquels elle a été réalisée.
Faits saillants de cette étude
Il n’y a aucune cause unique du succès. Certains pays peuvent présenter des opportunités énormes, mais les structures en place ne peuvent soutenir les entrepreneures à saisir ces opportunités.
Le développement économique n’est pas suffisant. Dans certains pays, l’environnement commercial pour la réussite a un niveau satisfaisant, mais l’entrepreneuriat féminin reste faible. Cela est souvent dû à des normes sociales et culturelles qui rendent cet environnement moins propice à l’évolution des femmes vers l’entrepreneuriat.
Le manque de connaissances ralentit la croissance d’entreprise. Il y a une tendance auprès des femmes moins éduquées des pays développées de saisir les opportunités, mais sans éducation, elles manquent les compétences pour pousser leur entreprise au-delà d’un certain niveau.
Consultez la suite des faits saillants ainsi que le classement des pays sur mon blogue sur lesaffaires.com