Fortune publie deux classements très attendus: les femmes d’affaires les plus influentes aux États-Unis et à travers le monde.Les faits saillants: C’est Ginny Rometty, PDG de IBM, qui rafle cette année la première place du palmarès aux États-Unis. L’an dernier, Mme Rometty occupait le 7e rang.Elle est suivie de la PDG de PepsiCo, Indra Nooyi, qui conserve sa deuxième position, de Meg Whitman, PDG de Hewlett-Packard, en neuvième position l’an passé, et de Irene Rosenfeld, PDG de Kraft Foods, auparavant en première place.Oprah Winfrey, qui occupait la 16e position l’an passé, passe au 50e rang cette année.

À l’extérieur des États-Unis, la palme de la femme d’affaires la plus influente revient à Maria das Graças Foster, PDG de Petrobras, pétrolière multinationale brésilienne.

La deuxième place de cette liste est occupée par Gail Kelly, PDG de Westpac, l’une des quatre plus grandes banques australiennes. Mme Kelly est suivie de Cynthia Carroll, PDG de l’entreprise britannique Anglo American, le plus important producteur de platine au monde, puis de Barbara Kux, qui siège au conseil d’administration de l’allemande Siemens.

Par ailleurs, une Québécoise se retrouve au 39e rang de cette liste mondiale. Il s’agit de la présidente d’Hydro-Québec Distribution, Isabelle Courville. Elle est accompagnée à la 45e place par Christine Day, de Lululemon, une entreprise canadienne spécialisée dans la vente de vêtements de sport.

Pour parvenir à construire cette liste annuelle, Fortune considère quatre critères : la taille et l’importance des entreprises, la santé financière de celles-ci, le cheminement professionnel des femmes d’affaires concernées ainsi que l’influence qu’elles peuvent avoir sur leur société.